mardi 23 octobre 2012

Marie Hochhaus Photographie































 

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lundi 22 octobre 2012

Manhattan - Woody Allen

Donc hier, en bonne pratiquante du" Dimanche, farniente", j'ai regardé Manhattan, au chaud, dans mon fauteuil, comme une mamie, et c'était juste parfait, exactement le film qu'il me fallait.
Voici un long métrage de 1979 qui n'a pas pris une ride. Peut être parce qu'il parle de la névrose humaine et de la complexité des sentiments ... Si vous voyez ce que je veux dire ...

Bref, l'histoire parle d'Isaac Davis (Woody Allen) scénariste télé qui tente d'écrire son premier livre non sans difficultés. Deux fois divorcé, il entretient une liaison avec Tracy (Mariel Hemingway) une jeune lycéenne de 17 ans pendant que son ex femme écrit un livre sur leur rupture. Fatigué d’écrire des bêtises pour la télé il quittera son job si bien payé puis Tracy, pour vivre une courte passion avec Mary (Diane Keaton), journaliste intellectuelle déprimée et ex maitresse de son meilleur ami ...
Drôle, sensible, humain, avec en fond de toile de beaux plans de Manhattant et du Georges Gershwin : que du bonheur !!








































" Des gens de Manhattan qui se créent sans cesse des problèmes névrotiques inutiles pour tenter d'affronter les questions insolubles, plus terrifiantes encore, concernant l'univers. "  Woody Allen, Manhattan, 1979






lundi 15 octobre 2012

Traité de bave et d'éternité

Dans la série des films qui te secouent : Traité de bave et d'éternité .
Il s'agit d'un film expérimental Français écrit et réalisé par Isidore Isou en 1951. Le sujet défend le fait qu'il faille rompre avec l'idée que la bande son d'un film soit toujours étroitement lieé a l'image, laisser vivre le son et l'image indépendamment, c'est ce qu'il appel "le montage discrépant".
Du coup on se retrouve avec des images n'ayant rien a voir avec la narration. Des scènes plutôt banales sur fond de débat sur le cinéma, puis d'une histoire d'amour ... De plus il présente un travail esthétique de l'image avec la ciselure de la pellicule, il gratte et peint directement dessus, retourne l'image etc ...
Bref, on pourrait s'attendre a quelque chose de difficile a suivre mais étonnement ça n'est pas du tout le cas, moi j'ai adoré et ce film a été une découverte vraiment intéressante .

























Il faut que le spectateur sorte aveugle, les oreilles écrasées, écartelé dans cette disjonction de la parole et de l’image, et ratatiné dans chacune de ces zones séparées.
Isidore Isou - Traité de bave et d’éternité (1951)




samedi 6 octobre 2012